Protection et Prévention

Sud-Kivu : Des enfants et des jeunes filles et garçons sortis.es des mines retrouvent l’espoir grâce à l’accompagnement du Centre Olame Bukavu dans son programme protection et prévention.

Depuis 2021, le Centre Olame met en œuvre un projet de protection et de réinsertion à l’intention des enfants, des jeunes filles et des jeunes garçons qui travaillent dans les mines artisanales des territoires de Walungu, Kabare et Kalehe, dans les villages de Nyabibwe, Luhihi, Mubumbano et Mulamba.

Ces enfants se retrouvaient dans les sites miniers à cause de la crise socioéconomique, la pauvreté et  la misère dans leurs villages. A cela s’ajoute les conflits armés  à répétition  à répétition dans la province du Sud Kivu ainsi que plusieurs formes des violences et tortures dont elles/ils sont parfois victimes(transport des poids lourds , être tabasser, être sous payer et parfois non payer, être exposés au produits chimique toxiques).  Certains(nes) de jeunes et enfants avaient perdu leurs parents  et sont parfois obligé de jouer les rôles  des chefs de ménages pour soutenir leurs familles/ménages. Et comme conséquence, elles/ils abandonnaient leurs études et d’autres n’avaient même pas la possibilité d’aller à l’école à cause de la pauvreté familiale. Les conditions dans lesquelles ces enfants travaillent les exposent à plusieurs maladies à cours ou à long terme.

Ainsi, dans le souci de protéger les jeunes et les enfants ainsi que des prévenir les violences et maltraitance dont elles/ils sont ou peuvent être victimes, le Centre Olame , à Travers ses partenaires CAFOD et CARITAS Australie, contribue à leur  scolarisation, leur formation professionnelle et métier et leur réinsertion dans les territoires de Walungu, Kabare et Kalehe.

Ce projet permis, en l’espace de trois ans, de retirer 689 enfants des sites miniers et dont la majorité a été réinscrite à l’école et progresse aujourd’hui normalement. Plusieurs enseignants.es témoignent de leur bonne intégration et des résultats scolaires encourageants obtenus.

Aussi, 268 jeunes filles ( entre 12 à 22 ans), dont la majorité sont mères célibataires ou survivantes de violences sexuelles dans le contexte minier, ont été formées à des métiers comme la pâtisserie, la coupe et couture, la menuiserie, l’informatique ou encore l’art culinaire. Elles ont été regroupées dans les Communautés d’Épargne et de Crédit Interne (CECI) et ont reçu une formation en entrepreneuriat.  

Le Centre Olame continue à recevoir plusieurs demandes des jeunes filles et garçons  qui nécessitent encore plus d’accompagnement pour sortir dans les carrés miniers.

« Nous croyons fermement que chaque enfant retiré d’une mine est un pas vers un avenir meilleur pour toute la communauté »

Service de Communication Centre Olame