Sud-Kivu : À KABARE, des familles déplacées bénéficient de l’accompagnement psychologique et social ainsi que de l’assistance en vivres et non vivres à Kavumu-Centre et à Murhesa dans la zone de santé de Miti-Murhesa.
Ce territoire, marqué par les conflits armés et les déplacements forcés, voit plusieurs hommes, femmes, jeunes filles et garçons ainsi que les enfants affectés par les violences armées, en plus des violences culturelles et des violences basées sur le genre, dont plusieurs femmes et jeunes filles étaient déjà victimes avant la guerre. Nul n’ignore qu’avant les conflits armés dans ces milieux, une centaine de femmes de Kavumo et Murhesa étaient déjà victimes d’accusations de sorcellerie et qu’elles n’avaient pas d’abri. Ces conflits armés sont venus renforcer leurs vulnérabilités. Le centre Olame avait déjà enregistré 86 cas depuis le mois de décembre 2024 jusqu’en février 2025.



Avec l’appui de CAFOD, le Centre Olame a organisé des débriefings communautaires, des counseling de groupes et individuels, et des séances d’écoute active pour accompagner psychologiquement les personnes déplacées et d’autres vulnérables avant de leur offrir des vivres et des non-vivres.




En plus de cela, une formation-sensibilisation sur la sauvegarde et la redevabilité, ainsi que les principes de l’aide humanitaire, a aussi été organisée pour que les personnes assistées et les autorités locales apprennent l’importance de protéger les enfants et les adultes vulnérables, ainsi que la provenance de l’aide qu’ils recevraient.


Au total, 400 ménages ont été assistés, 200 femmes ont reçu des kits hygiéniques, et 200 enfants ont reçu une boîte de bouillie MASOSO (Maïs, Sorgho et Soja).



À l’issue de la distribution, les bénéficiaires et les autorités locales ont apprécié l’action du centre Olame, surtout en ce qui concerne l’accompagnement psychologique et social.



